Je me redresse avec effort et je regarde:
Il y a trois lumières, dirait-on.
Celle du ciel, celle qui là-haut
S’écoule en moi, s’efface,
Et celle dont ma main trace l’ombre sur la page.
L’ancre serait de l’ombre.
Ce ciel qui me traverse me surprend.
On voudrait croire que nous sommes tourmentés
Pour mieux montrer le ciel. Mais le tourment
L’emporte sur ces envolées, ert la pitié
noie tout, brillant d’autant des larmes
que la nuit.
PHILIPPE JACCOTTET
giovedì 22 ottobre 2009
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