domenica 18 luglio 2010

J’étais venu pour être seul
devant les campagnes désertes
Les soleil sourcillait à peine
Sous de petits buissons d’epines

Le vent paraissait dissiper
le sillage d’ombres des arbres
Ne glissaient-ils pas sur les prés
Entre les étincelles d’eau

comme des mâtures lointaines
J’avais oublié que les champs
les pierres les ombres mouillées
ôteraient à mon amertume

La douceur du monde est lointaine

JEAN-PIERRE COLOMBI

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